
De São Miguel à Rhode Island

José-Louis Jacome, 21 avril 2025
Ma famille luso-américaine
Partie I
Dans les années 1950, ma famille a quitté São Miguel aux Açores pour s’établir dans une autre île, Montréal, Canada. Mon père est arrivé au Quai 21, à Halifax, le 29 avril 1954 à bord du navire Homeland. Quatre ans plus tard, le 25 mars 1958, ma mère et les 3 enfants le rejoignaient à Montréal. Les discussions et les histoires d'immigration faisaient partie de notre quotidien depuis longtemps, comme celui de la plupart des familles açoriennes. Depuis leur découverte, les Açores ont connu quelques périodes de prospérité mais en général la vie y a été plutôt difficile. Pour la plupart des Açoriens, leur vie a été en bonne partie une question de survie au jour le jour, en particulier pendant les mois d'hiver, lorsque la pêche était impossible pendant plusieurs jours, voire des semaines. Le travail était rare, la grande majorité des Açoriens, environ 95 %, étaient des travailleurs agricoles et vivaient dans la précarité. Le travailleur agricole ou camponês travaillait en moyenne 92 jours par an (1). Dans les années 1950, il gagnait entre 10 à 15 escudos, soit environ 50 cents pour une dure et longue journée de travail. C'était très difficile de gagner sa vie avec un si maigre salaire.
Dans ma famille, tant du côté paternel que maternel, nous avions des parents qui étaient partis pour l'Amérique au début des années 1900. Les tantes de ma mère, Belmira et Marianna do Rego Raposo, sont allées dans la région de New Bedford, Massachusetts. Elles ont quitté São Miguel le 12 octobre 1916 à bord du navire Roma de la Fabre Lines à destination de Providence R.I. Les deux courageuses adolescentes, respectivement
Dans ma famille, tant du côté paternel que maternel, nous avions des parents qui étaient partis pour l'Amérique au début des années 1900. Les tantes de ma mère, Belmira et Marianna do Rego Raposo, sont allées dans la région de New Bedford, Massachusetts. Elles ont quitté São Miguel le 12 octobre 1916 à bord du navire Roma de la Fabre Lines à destination de Providence R.I. Les deux courageuses adolescentes, respectivement

Mon père nous a également parlé à plusieurs reprises de Manuel et Maria dos Anjos Jacome, le frère et la sœur de son père qui ont immigré aux États-Unis au début des années 1900. L’autre frère de son père, Hermano, est apparemment allé au Brésil. Nous n'avons jamais entendu parler de lui par la suite. Le grand-père José était le seul à être resté à São Miguel. En 1952, quand le Canada a ouvert ses portes à l'immigration portugaise, mon père lui a dit qu'il voulait saisir l'opportunité. Son père fut très choqué et a essayé de le convaincre de ne pas émigrer. Il ne voulait pas voir toute la famille déserter São Miguel. Mon père n'a pas écouté. Et sa sœur Deodata a suivi quelques années plus tard avec cinq de ses six enfants. Pratiquement, toute la famille de mon grand-père José a donc immigré. Il s’est retrouvé seul sur son île.
J'ai perdu le contact avec les membres de la famille Jacome qui ont immigré aux États-Unis. J'ai essayé à plusieurs reprises d'entrer en contact avec eux au cours de la dernière décennie, notamment avec Manuel et Maria dos Anjos Jacome et un autre Jacome, un cousin de mon père que j'ai rencontré à Newport en 1978, aussi appelé Manuel. Ma dernière tentative remonte à l'été 2018 lorsque j'ai passé près de deux semaines dans les villes de New Bedford, Newport, Middletown et Fall River pour présenter mon livre D’une Île à l’Autre. J’ai alors essayé de trouver un des descendants des Jacome et des Raposo qui y vivaient, sans succès. Ce n’est que récemment que j’ai pu compléter l’histoire de Manuel et Maria dos Anjos Jacome, grâce à la précieuse collaboration de quelques nouvelles amies, Michelle Saslow de Rhode Island et Lucie Laranjo de Laval, au nord de Montréal.
En janvier 2019, j'ai reçu un courriel inattendu de Michelle da Ponte Jacome Saslow de Middletown, Rhode Island. Je ne la connaissais pas. Depuis quelques années, elle travaillait sur l’arbre généalogique d’une famille Jacome de Ribeira Grande, un projet qu'elle voulait réaliser pour Joseph et Michael, ses deux fils issus d’un premier mariage avec Joseph Jacome Jr.
Michelle est allée à São Miguel à l'été 2018 et en parlant à Mario Moura, un écrivain et historien local, elle lui a demandé s'il connaissait une famille Jacome de Ribeira Grande, ma ville natale. Par pure coïncidence, Mario m'avait rencontré quelques semaines plus tôt en juin lors du lancement de mon livre et de mon exposition à Ribeira Grande. Il lui a dit qu'il connaissait un José Jacome qui venait de publier un livre sur l'émigration açorienne vers le Canada, dans les années 50. Il vivait à Montréal, au Canada. Il ne connaissait aucun autre Jacome vivant à Ribeira Grande. Il lui a donné mes coordonnées et elle m'a contacté quelques mois plus tard. À ce moment-là, je lui ai dit qu'il y avait une ou deux familles Jacome à Ribeira Grande et que très probablement ses fils et moi pourraient avoir des racines communes. Plus tard, elle m'a donné accès à ses recherches sur Ancestry. J'ai rapidement reconnu de nombreux parents dont j'avais souvent entendu parler. Je ne pouvais pas y croire! En un seul coup, j'obtenais un gros morceau de mon arbre généalogique et un lien précieux avec ma famille luso-américaine. J'étais très excité et reconnaissant. Ce fut l'un des plus beaux moments qui ont suivi la publication de mon livre.
Son travail a confirmé qu'il y avait effectivement deux familles Jacome à Conceição, Ribeira Grande à la fin des années 1800; celle de José Jacintho Jacome et Ermilinda Rodrigues et celle de Jacintho Jacome et Maria da Gloria Souza. José Jacintho et Jacintho sont tous deux les fils de Manuel Jacintho Jacome et d'Anna Emilia. Manuel Jacintho a eu d'autres enfants mais je n'en ai jamais entendu parler. Soit qu’ils vivaient à Ribeira Seca et non à Conceição ou ils qu’ils sont morts très jeunes, ce qui était assez courant à l'époque. Même dans les années 1920, dans la famille de mon père, 6 des 8 enfants sont morts dans les deux ans suivant leur naissance, souvent quelques jours après. Lui et sa sœur Deodata étaient les seuls survivants. Aux Açores, jusqu'aux années 1950, environ 25 % d'un cimetière type était occupé par des bébés mort-nés. Les cloches des églises avaient un son spécial pour annoncer la mort d'un bébé, des sons très courts et rapprochés. En entendant les cloches, les Açoriens disaient Po Ceu, Po Ceu (au ciel, au ciel), selon mon cousin Fernando Maré. Elles sonnaient souvent!
Jacintho avait sa maison en haut de la rua dos Foros, également appelée Cabo dos Foros, sur le chemin qui mène à Lagoa do Fogo, le volcan éteint qui surplombe la ville. Il est né en 1862, à Conceição, Ribeira Grande, rua de São Sebastião, aujourd'hui encore le nom de la partie inférieure de la rua dos Foros. Son frère Antonio est également né à Conceição, rua Funda. Les trois autres frères; Manuel 1, Manuel 2 et José Jacintho sont nés dans la paroisse voisine, Ribeira Seca. Jacintho a vécu la majeure partie de sa vie sur la rua das Rosas. Il épousa Maria da Gloria Souza en 1883. Ils avaient respectivement 21 et 22 ans et eurent 9 enfants. Maria est décédée en 1937. Elle avait 76 ans et Jacintho est décédé 12 ans plus tard, en 1949 à 87 ans. Nous avons émigré en 1958. En 1976, quelque 18 ans plus tard, lorsque je suis retourné pour la première fois à São Miguel, tous ces gens étaient décédés. Je n'ai même pas rencontré mon grand-père et ma grand-mère, José Jacome et Maria da Gloria Costa. J'ai rencontré quelques membres du clan Raposo, du côté de ma mère.
Mes parents se sont installés dans la maison de Jacintho lorsqu'ils se sont mariés le 23 juillet 1948. Humberto Camara, un ami de mon père, m'a dit il y a quelques années qu'il leur avait livré de la nourriture le lendemain de leur mariage. Jacintho n'habitait plus là. J'y suis né le 18 mai 1949. L'année suivante, mes parents ont acheté une maison sur la rua das Rosas. Mon frère Manuel Carlos et ma sœur Terezinha y sont nés. Nous y avons vécu jusqu'à notre immigration au Canada. Suite au décès de mon arrière-grand-père Jacintho, mon grand-père José a héritée de cette maison qu’il a ensuite cédée à mon père. Je l’ai visité lors de mon premier retour à São Miguel en mai 1976. Personne n'y habitait. La petite maison à deux étages avait encore un plancher en terre battue, pas de salle de bain, de toilette, d'eau courante ni d'électricité. Pour faire ses besoins, il fallait aller dans la cour arrière et faire ses besoins dans un coin dédié à cet effet. Il n'y avait pas de petite cabane. Quand le tas de « déchets » atteignait un certain volume, la famille le vendait à un propriétaire agricole pour enrichir les terres voisines. Les hommes le transportaient dans de grands paniers en osier à travers la maison jusqu'à un carrosse tirée des bœufs ou carro de bois garé dans la rue. Incroyable!
Du deuxième étage de la maison, on pouvait voir le premier niveau à travers plusieurs trous et fissures du plancher. Les deux chambres à coucher étaient plutôt petites. Un escalier de bois très étroit et rudimentaire reliait les deux étages. Je ne peux pas imaginer comment une grande famille pourrait y vivre. Mon père s'est occupé de la maison jusqu'à son décès en 1987 avec l'aide de son procureur et ami, senhor Domingos Amaral. Elle est restée dans la famille jusqu'en 2010 environ quand elle a été vendue presque pour presque rien par mon oncle Nicolino Laureano. Il y avait une loi au Portugal, qui prévaut probablement encore aujourd'hui, interdisant à tout propriétaire d’évacuer une famille d'un logement loué. Essayer de vendre une maison avec une telle contrainte est assez difficile.
Je me souviendrai toujours de cette visite. La maison était très délabrée. Mes 20 ans au Canada m'avaient complètement lavé les yeux d’une telle misère. Ils ne pouvaient tout simplement pas décrypter ce qu'ils voyaient. Un espace adjacent à la cuisine a particulièrement piqué ma curiosité. Il était dédié aux animaux de la famille de dire mon cousin Fernando Maré. Jacintho avait un âne. Je ne pouvais pas y croire. Animaux et humains vivaient sous le même toit! Jusque-là, je n'avais vu situation semblable que sous les sapins de Noël, la crèche. Depuis ce jour mémorable, je dis souvent que, comme Jésus, je suis né entouré d'animaux, au moins un âne, dans une maison pauvre. Imaginez l'odeur, les conditions sanitaires et le reste, le sol étant, comme je l'ai décrit plus tôt, fait de terre bien tapée et foncée.
Depuis ma première rencontre virtuelle avec Michelle Saslow en janvier 2019, nous avons continué à travailler ensemble sur l'arbre et l'histoire de notre branche Jacome. L'ancêtre de ses deux fils, Manuel Jacome, est en fait, et ce fut une grande découverte, le frère de mon grand-père José. Il est né le 12 décembre 1890 à Conceição, Ribeira Grande et est décédé à 63 ans le 27 août 1953 à Newport, Rhode Island. Il a travaillé 15 ans pour la Pecham Coal Company en tant que chauffeur et auparavant, environ 20 ans, pour la Green End Ice Company. Il avait une fille et sept fils, dont l'un, Jesse, est mort au combat pendant la Seconde Guerre mondiale. Manuel est né comme tous les enfants de Jacintho, dans la maison de la rua dos Foros, la même maison où je suis né presque 60 ans plus tard. Comme j’ai écrit dans mon livre, il a effectivement immigré aux États-Unis au début des années 1900, le 28 avril 1911 précisément.
Une autre belle rencontre qui a suivi la publication de mon livre est survenue en janvier 2020, celle de Lucie Laranjo, de Laval près de Montréal. Par une froide journée d'hiver, j'ai livré chez elle un de mes livres. Nous avons parlé de nos histoires d'immigration respectives. Nous avons ensuite parlé de généalogie, un sujet qui la passionne. Ce fut très intéressant. Suite à cette rencontre, Lucie est devenu une grande contributrice à ma propre histoire. Elle a une capacité de recherche exceptionnelle. Je l'appelle maintenant mon « Sherlock Holmes ». Peu de temps après notre rencontre, elle m’envoyait régulièrement des documents qui éclaircissaient mes fragments de mémoire au sujet de ma famille luso-américaine. Les lignes que j’avais écrites dans mon livre étaient basées sur des souvenirs très vagues, y compris l'histoire de l'immigration de Manuel et Maria dos Anjos aux États-Unis. J’avais maintenant des documents, des preuves.

La contribution de Lucie a été d’une valeur inestimable. Ses recherches m’ont permis, entre autres, de clarifier l’histoire de Manuel et de Maria dos Anjos. Elle a trouvé de précieux documents sur leur immigration aux États-Unis. Manuel Jacome, 20 ans, a quitté São Miguel le 28 avril 1911 sur le navire SS Cretic. Il est arrivé au port de New York le 5 mai avec 10 dollars en poche. L'homme aux yeux bruns de 5'6'' rejoignait alors son beau-frère, Manuel Pereira, vivant à Melville Station près de Middletown, Rhode Island.
Manuel Pereira est le mari de sa sœur Maria dos Anjos. Ils se sont mariés à Conceição, Ribeira Grande le 30 janvier 1904 et ont eu deux enfants. Il a quitté São Miguel, seul, le 3 mars 1908 et arriva au port de Boston le 9 mars à bord du SS Romanic. Il avait 38 ans. Maria dos Anjos, 29 ans, a rejoint son mari quatre ans plus tard avec ses deux fils, José et Manuel, respectivement âgés de 8 et 5 ans. Ils sont aussi arrivés au port de Boston le 9 décembre 1912 sur le navire SS Canopic après 7 jours de navigation. Le couple Manuel et Mary Perry (Maria dos Anjos) a eu 4 autres enfants aux États-Unis; Raymond, Frank, Jesse et Mary, tous nés à Middletown. Merci beaucoup Lucie. Grâce à toi, j’ai ces précieuses informations que je cherchais depuis si longtemps. Enfin, je peux mettre des noms, des faits et même des visages sur les Jacome qui ont immigré aux États-Unis et leurs descendants. J'espère en rencontrer bientôt.
Je savais que j'avais des membres de ma famille Jacome dans la région de Boston, mais j'avais perdu le contact avec ces derniers après la mort de mes deux parents en 1987. Jusque-là, nous avions maintenu des contacts avec certains d’entre eux. Le dernier Jacome que j'ai rencontré aux États-Unis était un des cousins de mon père, Manuel (Jacome) Perry en 1978. Il était marié à Madeline Silveira. Le couple vivait dans la région de Newport. Manuel est venu plusieurs fois à Montréal. En septembre 1958, il est venu avec son frère José et sa fille Barbara.

Septembre 1958, devant notre logement, 6605, rue Dominique, Montréal.
De gauche à droite; José (Jacome) Perry, 54 ans ; ma mère, Ilda, 31 ans et mon père, Manuel, 37 ans ; Manuel (Jacome) Perry, 51 ans ; sa fille Barbara (Mello) et sa femme, Madeline (Silveira) Perry, 43 ans. Première rangée; mon frère Manuel Carlos, ma soeur Terezinha et moi-même, José Luis, 9 ans.
Je me souviens de cette visite et surtout de Barbara en particulier. Elle devait avoir entre 18 et 20 ans. Je me souviens de son parfum. Il sentait les fleurs d'été. De manière générale, avec seulement quelques mois au Canada, les parfums étaient encore une chose aussi nouvelle que merveilleuse pour moi. À São Miguel, ils étaient rares. En fait, seules les fleurs avaient une odeur agréable. Nos vêtements étaient plutôt imprégnés de l’humidité des pierres de nos rues et les odeurs des vaches et du fumier des alentours. Dans l'île, ce qui se rapprochait le plus du parfum de Barbara se trouvait dans les grands sacs en coton blanc que nous recevions d'Amérique de temps en temps, les sacos de roupa. L’ouverture de ces sacs était un grand moment. Sentir les beaux tissus et vêtements colorés et surtout parfumés qu’ils contenaient nous rendaient fous de joie. Chacun de nous, enfants, voulait être le premier à mettre la tête dans le sac et respirer quelques bonnes bouffées de cet air parfumé d’Amérique. Maman nous criait quelques coriscos bien sentis pendant qu’elle ouvrait le sac.
Les documents trouvés par Lucie ont aussi précisés l’information que j’avais sur Manuel (Jacome) Perry et son frère José. Ils étaient les deux fils de Maria dos Anjos et Manuel Pereira. Ils sont nés à São Miguel en 1907 et 1904 respectivement. En 1978, quand j’ai visité Manuel, il travaillait comme concierge dans un immense manoir de Newport. Il a travaillé comme jardinier la majeure partie de sa vie. Madeline a travaillé à la General Electric pendant de nombreuses années en tant qu'opératrice de machine. Ma cousine Helena et sa mère, Deodata da Costa Jacome, leur ont également rendu visite dans les années 1970. Elle dit que Manuel s'occupait alors du manoir Rockefeller. Ma femme Fernande et moi avons visité quelques-uns des petits palais de Newport avec Manuel et sa femme Madeline. Je me souviens encore de certains des mots qu'il a prononcés.
« Celui-ci est fait de blocs de pierre importés d'un château allemand. Celui-là a six toilettes. Et une d’entre elles est destiné aux chiens ! » Nous avons ri. J'avais 29 ans et je pensais que les Américains ne pouvaient pas être aussi fous. J'étais encore un peu naïf...

Été 1978, Newport, Rhode Island; Manuel, 71 ans, sa femme Madeline, 63 ans, et moi. J'avais 29 ans.
À l'été 2019, Michelle Saslow est retournée à São Miguel, cette fois avec ses deux fils, Michael et Joseph qui, malheureusement, est décédé depuis. Ils ont rencontré le seul Jacome vivant à Conceição, Ribeira Grande, mon cousin Laudalino. Ils sont également allés au Museu da Emigração Açoriana situé près de la plage de Monte Verde, à quelques pas de l'église Nossa Senhora da Conceição. Michelle a acheté un de mes livres. Ensuite, elle m'a envoyé la photo suivante montrant son fils Joseph avec le livre. Cela m'a rendu très heureux.

Lorsque j'ai parlé à Michelle pour la première fois en 2019, je ne pouvais pas confirmer les liens précis entre nos deux familles. Mais aujourd'hui grâce à elle, à Lucie et à mon travail aussi, je suis heureux de confirmer que ses fils Joseph, Michael et moi sommes tous issus de la même branche Jacome. Nous sommes tous descendants de Jacintho Jacome et Maria da Gloria Souza. Manuel Jacome, né en décembre 1890 (ancêtre de Joseph et Michael) et Maria dos Anjos Jacome, de Middletown, sont leurs enfants et le frère et la sœur de mon grand-père José. Manuel est né dans la même petite maison que moi à Cabo dos Foros. Je peux également confirmer que Manuel (Jacome) Perry est le fils de Maria dos Anjos. Que de belles découvertes ! Maintenant, je sais que ma famille luso-américaine est beaucoup plus grande que je pensais. Merci beaucoup Michelle. Tu as tout commencé. Je t'en dois une.
Joseph Jacome, été 2019, avec mon livre.
Museu da Émigração Açoriana,
Ribeira Grande, S. Miguel, Açores.
Références
1. Carlos Cordeiro & Artur Boavida Madeira (2004), Nos Primordios da emigração açoreana para o Canada; Leituras e contextos. Portuguese Studies Review, 12 mai 2004, p.177-189
Au sujet de l'auteur
Né à São Miguel et habitant à Montréal depuis 1958, j’ai publié, en 2018, un livre sur l’immigration açorienne au Canada dans les années 1950. “D’une île à l’autre” a été publié en français et en portugais. Le livre et l’exposition qui l’accompagne ont été présentés à Montréal, São Miguel, Toronto et Boston. Le livre est en vente à Montréal, Toronto et São Miguel, ainsi que via mon site Internet. Je continue à publier des informations et des histoires liées à cette première grande vague d’immigration de Portugais et d’Açoriens dans ce site Internet jljacome.com et la page Facebook D’une île à l’autre.